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HENIDE Galerie Histoire
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Histoire
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Konia Turquie - Moyen Age |
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Le tapis remonte à la plus haute antiquité. Lié à l'histoire de l'évolution humaine, il est le témoignage de ses progrès.
D'abord l'utilisation des peaux de bêtes précéda celle des tissus : ne fallait-il pas se protéger du climat rigoureux ? Leur rôle ne s'arrêtait pas là. Elles isolaient l'entrée des huttes, jetées sur le sol elles en tempéraient la rudesse. Dès qu'une température plus chaude fondit sur les glaces et réveilla une Nature prête à éclore, les hommes connurent le coton, le lin. A l'imitation, des branchages, ils entrecroisèrent les fils. Ainsi, très lentement, naquit l'usage du textile.
Puis vint le goût de la parure, du luxe et du confort. L'Egypte, la Chaldée, l'Asie mineur, la Perse, la Chine, sont le berceau des premières civilisations. Très tôt ils connaissent l'étoffe, y mêlent les fils d'or et d'argent.
Si les Egyptiens avaient sans doute des tapis "mêmes des tapis de laine" puisque Diodore de Sicile nous apprend qu'on en couvrait les animaux sacrés et que Monsieur de Ronchaud nous dit qu'on possède au Louvre une statuette du dieu Apis avec un tapis figuré sur le dos, dans le monde Grec et Romain et jusqu'au XIVeme siècle en France même, il y eut confusion entre les termes tapis, tapisseries, étoffes brodées. |
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Le tapis remonte à la plus haute antiquité. Lié à l'histoire de l'évolution humaine, il est le témoignage de ses progrès.
D'abord l'utilisation des peaux de bêtes précéda celle des tissus : ne fallait-il pas se protéger du climat rigoureux ? Leur rôle ne s'arrêtait pas là. Elles isolaient l'entrée des huttes, jetées sur le sol elles en tempéraient la rudesse. Dès qu'une température plus chaude fondit sur les glaces et réveilla une Nature prête à éclore, les hommes connurent le coton, le lin. A l'imitation, des branchages, ils entrecroisèrent les fils. Ainsi, très lentement, naquit l'usage du textile.
Puis vint le goût de la parure, du luxe et du confort. L'Egypte, la Chaldée, l'Asie mineur, la Perse, la Chine, sont le berceau des premières civilisations. Très tôt ils connaissent l'étoffe, y mêlent les fils d'or et d'argent.
Si les Egyptiens avaient sans doute des tapis "mêmes des tapis de laine" puisque Diodore de Sicile nous apprend qu'on en couvrait les animaux sacrés et que Monsieur de Ronchaud nous dit qu'on possède au Louvre une statuette du dieu Apis avec un tapis figuré sur le dos, dans le monde Grec et Romain et jusqu'au XIVeme siècle en France même, il y eut confusion entre les termes tapis, tapisseries, étoffes brodées. |
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Kirman Perse XIXème siècle (Gros plan) |
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Les tapis d'Egypte étaient faits de lin, de byssus. Quant aux Hébreux, ils aimaient les jolis tapis. Ils durent apprendre l'art des Egyptiens. Leurs fêtes religieuses étaient luxueuses ; la reine de Saba faisait à Salomon de somptueux cadeaux : "La pourpre de Sour, les gazes d'Assour, les soieries du Liban et les brocards de Cham, les tapis du Ma-Wara-Nuahr, les robes de Khorassan, les fruits d'Irak" ...
C'est en Perse, en Assyrie, que la beauté des étoffes semble avoir atteint un degré tout particulièrement élevé. Pline nous enseigne que les tissus de couleurs variées étaient appelés "Babyloniens" en l'honneur des célèbres manufactures qui les produisaient. Xénophon raconte que pour se coucher mollement, les Perses avaient soin de faire porter les pieds des lits sur des tapis.
Phrygiens, Lydiens, Phéniciens colportaient dans tout le monde ancien les chefs-d'œuvre du textile, Les fameux tapis de Smyrne en gardent la mémoire.
Tous ces peuples firent connaître les tapis aux Grecs. Sous les pieds d'Athëné Télémaque place un tissu d'un travail varié, Hélène travaille à des tapisseries, Pénélope tisse sa toile (Odyssée IV). L'Iliade, elle, mentionne plusieurs fois les tapis "velus".
L'Orient a été le grand initiateur.
En Gaule l'art du tapis ne périt point. Tapis et belles étoffes conquièrent le Moyen-Age : foires, croisades, commerces. Des pèlerins parcourent l'Orient. Jérusalem, le Caire, Famagouste sont de vastes entrepôts d'un trafic entretenu avec les ports d'Italie, d'Espagne. |
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Les tapis d'Egypte étaient faits de lin, de byssus. Quant aux Hébreux, ils aimaient les jolis tapis. Ils durent apprendre l'art des Egyptiens. Leurs fêtes religieuses étaient luxueuses ; la reine de Saba faisait à Salomon de somptueux cadeaux : "La pourpre de Sour, les gazes d'Assour, les soieries du Liban et les brocards de Cham, les tapis du Ma-Wara-Nuahr, les robes de Khorassan, les fruits d'Irak" ...
C'est en Perse, en Assyrie, que la beauté des étoffes semble avoir atteint un degré tout particulièrement élevé. Pline nous enseigne que les tissus de couleurs variées étaient appelés "Babyloniens" en l'honneur des célèbres manufactures qui les produisaient. Xénophon raconte que pour se coucher mollement, les Perses avaient soin de faire porter les pieds des lits sur des tapis.
Phrygiens, Lydiens, Phéniciens colportaient dans tout le monde ancien les chefs-d'œuvre du textile, Les fameux tapis de Smyrne en gardent la mémoire.
Tous ces peuples firent connaître les tapis aux Grecs. Sous les pieds d'Athëné Télémaque place un tissu d'un travail varié, Hélène travaille à des tapisseries, Pénélope tisse sa toile (Odyssée IV). L'Iliade, elle, mentionne plusieurs fois les tapis "velus".
L'Orient a été le grand initiateur.
En Gaule l'art du tapis ne périt point. Tapis et belles étoffes conquièrent le Moyen-Age : foires, croisades, commerces. Des pèlerins parcourent l'Orient. Jérusalem, le Caire, Famagouste sont de vastes entrepôts d'un trafic entretenu avec les ports d'Italie, d'Espagne. |
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Désormais le tapis prospère.
En 1316, il figure pour le sacre de Jeanne de Bourgogne. L'inventaire de Charles V (1343) en compte 143. En 1430, Bruges se tend de tapis pour faire honneur à Isabelle de Portugal, femme de Philippe le Long. Au XVIIème siècle, Louis XIII recevant l'ambassadeur de Turquie le surveille pour savoir s'il ne marche pas sur son tapis.
L'histoire du tapis suit celle des mœurs. D'article de nécessité, il devient objet de luxe. On en fabrique de plus en plus ; se dit d'Angleterre ou de Turquie ( La Fontaine, les fables : "...sur des tapis de Turquie, le couvert se trouva mis..." Le rat des villes et le rat des Champs). Il recouvre les tables, les cheminées, les bancs.
Enfin en France dès 1550 apparaissent les premières manufactures Royales. François 1er, ami des arts, suivi par Henri II, institue ces ateliers d'habiles artisans.
La fabrique de la place des Tournelles fut le point de départ des "Gobelins", l'atelier concédé en 1604 à Pierre Dupont, celui de "La Savonnerie". Mais c'est en 1627 que celui-ci s'établit Quai de Chaillot dans les vieux bâtiments construits à l'origine pour une savonnerie. Simon Lourdet, son collaborateur, exécute en 1659 un tapis au "point de Turquie" admiré par la Reine.
Aujourd'hui, un grand merci à tous ceux qui veillent, répudiant la médiocre production de masse des tapis Orientaux qui envahissent l'Occident, à la réputation d'un artisanat millénaire. |
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Désormais le tapis prospère.
En 1316, il figure pour le sacre de Jeanne de Bourgogne. L'inventaire de Charles V (1343) en compte 143. En 1430, Bruges se tend de tapis pour faire honneur à Isabelle de Portugal, femme de Philippe le Long. Au XVIIème siècle, Louis XIII recevant l'ambassadeur de Turquie le surveille pour savoir s'il ne marche pas sur son tapis.
L'histoire du tapis suit celle des mœurs. D'article de nécessité, il devient objet de luxe. On en fabrique de plus en plus ; se dit d'Angleterre ou de Turquie ( La Fontaine, les fables : "...sur des tapis de Turquie, le couvert se trouva mis..." Le rat des villes et le rat des Champs). Il recouvre les tables, les cheminées, les bancs.
Enfin en France dès 1550 apparaissent les premières manufactures Royales. François 1er, ami des arts, suivi par Henri II, institue ces ateliers d'habiles artisans.
La fabrique de la place des Tournelles fut le point de départ des "Gobelins", l'atelier concédé en 1604 à Pierre Dupont, celui de "La Savonnerie". Mais c'est en 1627 que celui-ci s'établit Quai de Chaillot dans les vieux bâtiments construits à l'origine pour une savonnerie. Simon Lourdet, son collaborateur, exécute en 1659 un tapis au "point de Turquie" admiré par la Reine.
Aujourd'hui, un grand merci à tous ceux qui veillent, répudiant la médiocre production de masse des tapis Orientaux qui envahissent l'Occident, à la réputation d'un artisanat millénaire. |
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Kirman Perse XIXème siècle Gros plan
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Kirman Perse XIXème siècle Gros plan
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Du lundi au dimanche, sur rendez-vous au 01 42 65 62 30. |
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